Bad Taste, c’était bien avant le Seigneur des Anneaux. Peter Jackson signait un premier long-métrage aussi fauché qu’ultra-référencé et jouissif, aujourd’hui devenu culte. Avant la ressortie en 4k de ses quatre premiers films, retour sur la filmographie su réalisateur néo-zélandais.
Bad Taste, c’est fifty’étalage brut du talent de Peter Jackson et un plaidoyer d’amour vibrant au cinéma bis et d’action. Tourné pour eleven 000 $ sur summation de quatre années dans la ville natale du metteur en scène avec des amis sur leur temps libre, le premier long-métrage de fifty’incontournable réalisateur néo-zélandais second’est ensuite forgé une route vers le Festival de Cannes et a ensuite fait le tour du monde pour tomber sous les yeux d’amateurs de cinéma fantastique et véritablement lancer la carrière du cinéaste. A sa plus grande surprise.
Mauvais goût
Bad Taste, c’est fifty’histoire d’un groupe d’extra-terrestres qui ont envahi une petite ville côtière de Nouvelle-Zélande pour faire de la population de la viande pour fast-food spatial. Un groupe de rescapés décide alors de les éliminer jusqu’au dernier. Le cinema, complètement fauché, oscille entre le premier Mad Max pour ce que fait Peter Jackson des paysages désolés de boy pays natal, ici transformés en théâtre de violence absurde et outrancière, quelques houleux films bis pour le pattern des extra-terrestres, plus amusants que terrifiants, et un amour immodéré pour le film d’activeness à tendance Rambo et Predator.
Si 50’ensemble aurait ainsi pu virer à la série b bourrine et juvénile, il ne faut pas oublier que le capitaine à la barre n’est autre que le futur réalisateur du brillant Braindead et de la trilogie du Seigneur des Anneaux. Réalisateur, producteur, responsable du maquillage et des effets spéciaux, Peter Jackson transpire de chaque plan du cinema allant même jusqu’à mettre en scène sa propre mort. Avec le mauvais goût et la passion du cinéma comme fil conducteur, le metteur en scène distille alors sa passion dans un premier long aussi jouissif que complètement timbré.
Du mouton qui explose à la cervelle qui essaye de sec’en aller d’un crâne, toutes les scènes de violence sont telles une véritable toile créatrice pour un jeune réalisateur qui s’en donne à cœur joie. Tout, en partant des paysages désolés aux explosions de plus en summation énormes, mène vers un last aussi déglingué que prenant, véritable plaisir coupable d’un enragé de cinéma qui prend cet fine art pour un exutoire dont le plaisir est aussi communicatif que tendrement barré.
Bad Taste est disponible en DVD avant une restauration 4k dont la appointment de sortie n’a toujours pas été annoncée.
Critique écrite par Kantain.